Véhicules électriques ou à hydrogène ?

Bien que de réels changements doivent être opérés pour agir en faveur de l’environnement, notamment sur nos modes de transports, les véhicules électriques peinent à se développer. Point sur les principales limites et sur les innovations.
———-

Bien que les voitures électriques (quel que soit le type : hybrides rechargeables, avec prolongateur d’autonomie, tout-électrique) aient suscité un réel engouement auprès du grand public, leur utilisation est encore faible. En cause, trois obstacles : le prix encore élevé, leur faible autonomie et le réseau de recharge encore trop peu développé, en dépit des progrès des constructeurs qui innovent pour l’autonomie et la réduction du temps de recharge.

L’attrait des particuliers pour les véhicules électriques sera certainement plus important grâce aux objectifs fixés par le contrat de filière de mai 2018, que ce soit l’augmentation des ventes de véhicules électriques, l’augmentation de l’offre des bornes de recharge, la promotion industrielle au niveau national et européen, le maintien un bonus pour l’achat d’un véhicule électrique etc.

Alors que les véhicules électriques permettent effectivement une réelle diminution des émissions de gaz à effet de serre, l’un des enjeux pour cette industrie est également de réduire la charge écologique des batteries, que ce soit pour leur production, leur recharge ou leur recyclage.

L’une des avancées majeures dans ce domaine est l’arrivée des véhicules à hydrogène. En plus des objectifs définis dans le contrat de filière, une entreprise dispose déjà dans Paris d’une flotte de 100 taxis, et l’ambition d’arriver à 600 véhicules fin 2020.