Transformation numérique de l’État
Le 2ème comité interministériel de la transformation publique, qui a eu lieu le 29 octobre dernier, a permis de revenir sur le programme action publique 2022, initié en octobre 2017 par le Premier ministre.
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Ce programme, qui ambitionne d’arriver à des services publics 100% dématérialisés en 2022, a trois objectifs :
- Améliorer la qualité des services publics pour les usagers,
- Former les agents et leur offrir un environnement de travail adapté et moderne,
- Accompagner par ce biais la baisse des dépenses publiques.
Ce projet a également installé un comité de 34 membres, issus principalement de la haute fonction publique, du monde économique et politique, qui a identifié les réformes les plus importantes à mettre en œuvre.
Cette politique de modernisation a pour buts d’accélérer les procédures, de faciliter la diffusion d’informations publiques, de favoriser les téléprocédures, de développer des démarches administratives en ligne, et de permette aux différentes administrations de fonctionner en collaboration.
En essor depuis une vingtaine d’années, elle a connu plusieurs étapes phares, comme la création du site service.public.fr en 2000, ou encore la modernisation de délivrance des titres auprès des préfectures (ex. carte grise) en 2017.
Au-delà de défi de la fracture numérique, commun à toutes les évolutions digitales, la France qui est à l’heure actuelle à la 13ème place européenne en matière de services publics numériques, doit également renforcer sa position dans ce domaine.
Le Président de la République et le Premier ministre vont suivre l’état d’avancement des travaux, avec pour objectif, comme le souligne Édouard PHILIPPE, de « continuer d’afficher un haut niveau d’ambition, d’identifier les objets de transformation, d’être transparent sur la façon dont on fonctionne et d’accompagner la transformation de l’action publique ».