Rapport du GIEC sur le réchauffement climatique

17 octobre 2018

environnement et énergies renouvelablesDans son rapport du 8 octobre 2018, le GIEC met en garde sur les conséquences qu’aurait une augmentation de la température de la Terre de plus d’1,5°C.
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Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a été créé en 1988 par deux instances de l’ONU : l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement, et est composé de 195 pays membres qui en assurent la gouvernance.

Depuis 30 ans, il examine et apprécie les connaissances sur le climat et ses évolutions, et en dresse le constat dans ses rapports – qui ne sont pas prescriptifs. Il étudie les conséquences de l’activité humaine sur les changements climatiques, présente les différents scenarii possibles et les politiques à mettre en place pour limiter ces changements climatiques.

 

Le rapport du 8 octobre 2018 a été délivré dans le cadre de l’Accord de Paris signé en 2015. Il expose pourquoi la température de la Terre ne doit pas augmenter de plus d’1,5°C au risque de ne pas pouvoir éviter un dérèglement climatique irréversible (extinction d’espèces, montée des océans, pénuries alimentaires …) notamment pour les pays les plus vulnérables. D’autant que cette température a déjà augmenté d’1°C depuis un siècle, avec les conséquences que l’on connait : pluies, canicules, ouragans etc…

Si aucune mesure n’est prise, cette augmentation d’1,5°C sera atteinte entre 2030 et 2050, et le réchauffement atteindra 5,5°C en 2100.

 

Pour que la situation ne devienne pas plus critique qu’elle ne l’est à l’heure actuelle, le GIEC recommande des changements immédiats et fondamentaux dans tous les secteurs de l’économie, principalement sur :

  • La réduction drastique des émissions de CO2 d’ici 2030 pour arriver à un bilan quasi nul,
  • La capture et le stockage du CO2, puisque la simple réduction ne sera pas suffisante,
  • Une production majeure d’énergies renouvelables et le délaissement des énergies fossiles.

Ce rapport du GIEC servira également de référence pour la COP 24 qui aura lieu en décembre 2018.