L’observatoire de la qualité de l’air intérieur
Dans leur rapport commun de janvier 2019, le CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable), l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) et l’IGA (Inspection générale de l’administration), présentent le bilan et les perspectives de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI). Point sur ses missions et possibles évolutions.
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Créé en 2001 par les pouvoirs publics, l’OQAI fait l’objet de conventions entre les ministères de l’environnement, de la santé, du logement, de l’ADEME (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), qui en est l’opérateur principal.
La mission de l’OQAI est de mieux appréhender, par des données scientifiques, les causes et les risques liés à la pollution intérieure et la qualité de l’air ; il propose également des solutions à apporter pour mieux contrôler ces risques, que ce soit auprès des professionnels ou des particuliers.
Ce rapport publié dans le cadre d’une mission demandée en juillet 2018 par les ministres de la transition écologique, de la santé et de la cohésion des territoires, établit un état des lieux des actions engagées par l’observatoire, de ses atouts et des améliorations possibles par sept recommandations, qui portent sur son organisation, ses ressources, les missions complémentaires qui pourraient lui être attribuées etc.
L’Observatoire de la qualité de l’air est composé d’un Conseil de surveillance, et d’un Conseil scientifique et du Comité consultatif dans lesquels la COPREC siège via différents représentants.