Le marché du carbone
Mis en place dans le cadre du protocole de Kyoto, le marché du carbone à vocation à surveiller et réduire les émission de gaz à effet de serre.
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Le marché du carbone est un dispositif qui permet l’échange des droits à émettre des gaz à effet des serre. Un quota est attribué aux industries qui émettent des gaz à effet de serre. Dans le cas où la totalité du quota n’est pas utilisée, il peut être revendu, dans le cas contraire, il faut acheter des droits à émettre ; c’est le principe du pollueur-payeur.
Ce marché porte ou portera prochainement sur le pétrole, la production d’électricité, le chauffage, les compagnies aériennes, le secteur maritime, etc.
Ce système doit désormais évoluer car il atteint certaines limites : après la délivrance de quotas trop importants, la réduction des activités imposée par la crise de 2008 a limité les émissions de gaz à effet de serre, mais sans que les industries concernées ne mettent en place des leviers pour réduire leurs émissions.
Ce n’est qu’en 2018 que le prix de la tonne de carbone est en adéquation avec les aspirations de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Pour répondre aux exigences du Pacte vert européen et aux nouveaux objectifs de l’Union européenne, diverses mesures ont été prises pour atteindre l’objectif d’une réduction de 55% des émissions de carbone de l’Union européenne d’ici à 2030 : consolider le système des quotas d’émission, augmentation du prix du carbone et création d’un nouveau marché pour certaines industries, mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Union européenne, …