ASNR – Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection

La régulation de l’activité nucléaire est attribuée à l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), conformément à la loi du 21 mai 2024.

 

Elle a vu le jour grâce à la loi du 21 mai 2024 sur l’organisation de la gestion de la sûreté nucléaire et de la radioprotection et est née de la fusion entre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). La réforme énoncée dans la loi du 21 mai 2024 suit le décret du 22 juin 2023 et les conseils de l’Office Parlementaire d’évaluation des décisions scientifiques et technologiques (OPECST) daté du 11 juillet 2023.

L’ASNR, autorité administrative autonome, est désormais chargée de superviser les activités nucléaires civiles en France au nom de l’État. Elle assure aussi les fonctions de recherche, d’expertise, d’éducation et d’information pour les publics en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection.

 

Un collège de cinq commissaires, dirigé par Pierre-Marie Abadie en tant que président de l’ASNR. Elle regroupe plus de 2 000 employés, disposant de compétences particulières et diversifiées qui contribuent à la sauvegarde des individus et de l’environnement.

L’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) est une entité administrative autonome qui, au nom de l’État, supervise les opérations civiles nucléaires en France.
L’ASNR a son siège à Montrouge, dans la région parisienne. Cependant, elle possède aussi onze divisions dispersées sur tout le territoire pour mener à bien ses tâches de contrôle.
Elle est aussi implantée à Fontenay-aux-Roses et Cadarache, des centres majeurs d’expertise et de recherche en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection, et au Vésinet, un site central pour le contrôle de l’environnement. Elle possède aussi des centres d’expertise et de recherche à Cherbourg, aux Angles et à Tahiti.

Globalement, l’établissement de l’ASNR symbolise la volonté française d’assurer la sûreté nucléaire et la radioprotection pour préserver les individus et l’environnement. Elle collaborera étroitement avec ses homologues internationaux, qu’ils soient des institutions de recherche, des spécialistes ou des autorités de contrôle.