Commerce en ligne – impact environnemental
En juillet 2021, les ministres Barbara POMPILI et Cédric O mettaient en place une charte pour le commerce en ligne, visant à réduire son empreinte environnementale. Aujourd’hui, de nouveaux acteurs s’engagent à limiter leur impact environnemental en devenant signataires de cette « Charte d’engagement pour la réduction de l’impact environnemental du commerce en ligne ».
———
En constante augmentation depuis plusieurs années, le commerce en ligne a connu un essor particulier avec la crise sanitaire et les confinements successifs. Bien que cette évolution ait permis aux entreprises de maintenir leur activité, elle a également des conséquences en matière d’impact environnemental.
Alors que tous secteurs économiques s’impliquent pour réduire leur impact environnemental, le gouvernement a souhaité y associer ce secteur de l’économie.
Les entreprises signataires de cette charge sont liées par 10 engagements sur l’information du consommateur, les emballages, l’entreposage et la livraison et le suivi :
- Informer le consommateur de l’impact environnemental de la livraison ;
- Favoriser les bons gestes de commande ;
- Encourager les bons gestes (réemploi et tri) ;
- Offrir au consommateur la possibilité d’identifier les produits du catalogue au meilleur bilan environnemental ;
- Conduire des actions de réduction du volume des emballages ;
- N’utiliser que des emballages de livraison en matières principales recyclées, recyclables ou réutilisables ;
- S’assurer que les activités d’entreposage réalisées dans des bâtiments neufs, en propre ou en prestation de services, aient une performance environnementale systématiquement attestée par une certification de type HQE®, ou BREEAM® ou LEED® ;
- Favoriser le développement de modes de livraison décarbonés ;
- Regrouper systématiquement l’expédition des produits ;
- Rendre compte chaque année, aux services de l’État compétents, des moyens mis en œuvre et des
résultats obtenus.
Afin d’évaluer les actions et le suivi de ces engagements, un comité de suivi se réunira quatre fois par an ; le premier comité se déroulera en juillet prochain.